Dec 8, 2012 17:33
11 yrs ago
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English term

cheaper alternatives

English to French Bus/Financial Business/Commerce (general)
Bonsoir à tous,

On compare ici plusieurs marques de bières qui occupent une place plus ou moins importante sur les marchés actions.

"On the stock market we would expect the outperformers (les marques de bières), to keep outperforming, the cheaper alternatives being cheaper for a reason."

Comment traduiriez-vous "cheaper alternatives" dans ce contexte ? Voici ma tentative de traduction :

"Sur les marchés actions, les sociétés très rentables devraient le rester tandis que les autres, bon marché, le sont pour une bonne raison."


Merci à tous
Change log

Dec 10, 2012 09:02: Stéphanie Soudais changed "Field (specific)" from "Finance (general)" to "Business/Commerce (general)"

Discussion

Germaine Dec 11, 2012:
Victor, Là-dessus, nous allons devoir “agree to disagree”, car je maintiens que « sous-évalués » serait un contre-sens ici. Il faut faire attention de confondre “cheap stock” = titre sous-évalué, une expression qui fait toujours référence aux fondamentaux de l’émetteur – voir le commentaire de njweatherdon à ce sujet - et « cheaper » dans le contexte d’une comparaison de rendement.

D'ailleurs, on exprime le même argument, mais simplement de façon différente, lorsque tu dis que "Dans le jargon des analystes, c'est bien Iliad qui "surperforme" (son cours progresse plus vite que l'indice de référence... et FT qui est "cheaper" étant donné son cours dégringolant, ce que tu transcris aussi avec "les (titres) concurrents qui affichent une valorisation inférieure" - Agree. ;-)

Merci pour l’invitation. Malheureusement, ce que j'attendais vient d'arriver et je manque de temps, mais si tu n’es pas pressé, ne te gêne pas. Tu m’obliges parfois à rajuster mon « pilote automatique » et j'apprécie.
Victor Santos Dec 11, 2012:
@Germaine Tout dépend si le gestionnaire est adepte du "value investing" ou non. Certains surfent sur la tendance du marché même s'ils sentent que la hausse a un caractère spéculatif.

Le secteur des télécoms en France est un cas d'école en ce mome
nt. Pour shématiser:
- d'un côté, France Telecom, opérateur historique, grosse machine à cash, qui distribue de confortables dividendes (rendement sur dividende> 10% il y a quelques mois encore) mais dont le cours baisse inexorablement
-de l'autre, Iliad (Free), dont le cours de bourse flambe depuis 2 ans car l'entreprise gagne des parts de marché sur Internet et a fait son entrée sur le marché de la téléphonie mobile mais qui fait peu de bénéf' et verse peu ou pas de dividendes à ses actionnaires.

Dans le jargon des analystes, c'est bien Iliad qui "surperforme" (son cours progresse plus vite que l'indice de référence des valeurs télécoms) et FT qui est "cheaper".
Après, un analyste ne recommandera FT que s'il pense que "le marché" reviendra à la raison et cessera de se focaliser uniquement sur les gains de parts de marché qui laissent espérer, à terme, des bénéfices et donc des dividendes.

Si tu y tiens, on peut poursuivre par MP ;-P
Germaine Dec 11, 2012:
À propos de "sous-évalué" Dans ce contexte-ci, « sous-évalué » pour « cheaper » reviendrait à recommander de laisser de côté des titres généralement recherchés :

Dans son évaluation financière des entreprises, le gestionnaire valorise la qualité. Il investit dans des sociétés… dont le prix de l’action est sous-évalué.
http://fondsdesjardins.com/fr/information/infofonds_mar2011_...

Le Compartiment investit dans des titres… que le Gestionnaire financier considère comme sous-évalués au vu de leur potentiel de croissance.
http://media.fundinfo.com/pdf/2012/06/20/3378502.pdf
Germaine Dec 11, 2012:
(suite) Or, Bud se négocie à $88,81 l’action, DEO, à 119,95 $, PDRDY.PK, à 23.12 $ et HINKY.PK, à 33.01 $. Les deux extrémités du spectre! En comparaison, Compania Cervecerias Unidas (CCU), qui ne figure pas dans la liste, se négocie à 77,67 $, Molson Coors Brewing Co (TAP), à 43,55 $ et Boston Beer, à 112,98 $...

Je suis quand même sensible à ton argument. Selon le contexte entier, peut-être qu’il sera préférable de choisir un terme plus « neutre ». J’en suggère dans ma réponse.
Germaine Dec 11, 2012:
Victor, Wow! Impressionnant! Si on parlait du rapport d'un analyste financier, je serais 100 milles à l’heure avec toi, mais il me semble qu’on est seulement devant une recommandation, et qui plus est, assez vague sur les « cheapers » considérant la mention « for a reason » inexpliquée. Dans ce sens, je crois qu’il faut prendre « rentable » dans son sens premier pour le lecteur, i.e. « qui rapporte » - sans entrer dans les détails de l’analyse financière sur la composition de ce rendement/cette valorisation. Voici pour illustrer mon point de vue :

This has been a good year to own companies in the adult beverage trade, as stocks like Anheuser-Busch InBev (BUD), Diageo (DEO), Pernod-Ricard (PDRDY.PK), and Heineken (HINKY.PK) have all outperformed the S&P 500 by a significant margin… SABMiller (SBMRY.PK) belongs on that list of outperformers as well…
http://seekingalpha.com/article/1056361-does-sabmiller-taste...

Victor Santos Dec 10, 2012:
@Germaine "valorisation +/- = rentabilité +/-, non?"
=> Si l'on s'en tient au ratio cours/bénéfices, on peut effectivement penser que plus le coefficient est faible, plus le placement est rentable mais il manque un paramètre: le ratio de distribution des dividendes. Si une entreprise présente un faible rapport cours bénéfices mais ne distribue qu'un faible % de ses bénéfices, ça fait une belle jambe à l'actionnaire... Par ailleurs, il existe d'autres indicateurs de valorisation comme je l'ai dit.
Pour terminer, le terme "outperformance" (surperformance) ne renvoit pas à la notion de rendement en tant que telle: on parle de surperformance quand le cours d'un titre progresse plus vite que la moyenne de son secteur // indice de référence. Evidemment, cela se traduit par un meilleur rendement mais cela ne recouvre qu'un seul aspect de la rémunération (la plus-value) tout en occultant le paramètre "dividendes". ex.: l'action Apple a flambé en bourse ces dernières années mais elle ne verse qu'un maigre dividende depuis l'année dernière.
Alors, à moins de parler d'un indice de rendement total (+/- value + dividendes), "surperformance" ne veut pas dire exactement "rentabilité".

Proposed translations

+4
14 mins
Selected

les marques concurrentes moins chères

-
Peer comment(s):

agree Françoise L'HEVEDER (X)
1 hr
merci
agree Savvas SEIMANIDIS
1 hr
merci
agree Alain Boulé
2 hrs
merci
agree GILLES MEUNIER
10 hrs
merci
agree Laure1
1 day 15 hrs
merci
disagree Germaine : Je crois qu'on ne peut pas passer des actions aux marques et qu'on ne parle pas de prix (voir discussion), mais plutôt de rendement/valorisation
2 days 22 hrs
Something went wrong...
4 KudoZ points awarded for this answer. Comment: "Selected automatically based on peer agreement."
10 mins

alternatifs plus economiques

I see that the context is different, but I still think it's fine.

However, in the original, I think it is somewhat of a fallacy to refer to a stock as "cheap" unless it is undervalued, whereas I guess he's referring to stocks that have not done very well. Generally speaking, a stock is not cheap or expensive, unless in comparison to some judgement of what you think the stock is worth, but it does not appears as though this is what he's talking about.

I think it would be correct to carry this incorrect (in my opinion) usage through in the translation, and odds are that everyone will read the intended meaning anyways.
Peer comment(s):

neutral Germaine : "alternatif" est un anglicisme dans ce sens. I do agree with your analysis, though, which is why I'm unwilling to use "plus économiques".
3 hrs
thanks :)
Something went wrong...
1 day 16 hrs

les (titres) concurrents sous-évalués

Tout d'abord, une petite remarque sur la forme: dans le contexte des marchés actions, parler de "marques de bières" est maladroit. On parle des actions/titres de brasseurs qui exploitent souvent plusieurs marques (ex.: le groupe Heineken détient aussi les marques Desperados, Pelforth, par exemple).

Sur le fond, "cheaper" fait référence à la "valorisation" du titre, qui peut être mesurée par plusieurs indicateurs (cours/bénéfices, cours/valeur comptable, etc.)

La première proposition qui m'est venue à l'esprit est la suivante:

"les (titres) concurrents qui affichent une valorisation inférieure"

Seul hic, elle assez longue et difficile à articuler pour traduire "the cheaper alternatives being cheaper for a reason"

Du coup, j'ai opté pour "sous-évalués". Au premier abord, cela me semblait un peu excessif. Mais cela me semble mieux que "(les titres concurrents) moins chers" car cela peut entraîner une confusion: ce n'est pas le cours de l'action qui compte mais la capitalisation boursière de l'entreprise (cours x nb d'actions).
Peer comment(s):

neutral Germaine : je suis d'accord avec toi pour "valorisation du titre", mais "concurrents sous-évalués" = concept totalement différent qui réfère aux fondamentaux de la sté; d'ailleurs, les sous-évalués incitent fortement à l'investissement.
1 day 6 hrs
Something went wrong...
+2
4 hrs

concurrents moins rentables

Bien que "cheaper alternatives" ait la connotation "bon marché", je crois qu'utiliser cette expression crée un glissement de sens: les "outperformers" ne sont pas nécessairement les plus chères actions; ce sont celles qui progressent le mieux ou rapportent le plus par rapport à ce à quoi on s'attendait, de la même façon que celles des "cheaper alternatives" - somme toute, les "underperformers" ou ceux qui en valent moins la peine - peuvent être (trop) chères et stagner.

J'aurais tendance à garder le niveau du départ de la phrase:
... sur le marché des actions, les plus performants devraient [le rester] [continuer sur cette lancée], leurs concurrents moins rentables l'étant bien pour quelque raison.

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Note added at 2 days22 hrs (2012-12-11 15:53:49 GMT)
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Compte tenu de la discussion avec Victor et surtout, du contexte entier, peut-être qu’il sera plus juste d’aller vers un terme plus neutre que « rendement », genre :
… leurs concurrents moins [généreux] [prometteurs] l'étant bien pour une raison.
… leurs concurrents moins bien positionnés l'étant pour une raison.

Par contre, comme on parle du « marché des actions », je continue de croire qu’on ne peut pas verser dans le prix des bières.

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Note added at 3 days31 mins (2012-12-11 18:04:48 GMT)
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Une autre option :
... sur le marché des actions, [les brasseurs] les plus compétitifs devraient le rester, ceux qui déçoivent étant décevants pour une raison.

Note :
EN Performance – FR Rendement, résultat : Différence entre le rendement d'un actif, d'un portefeuille ou d'une classe d'actifs et celui d'un point de référence, par exemple un indice boursier.
http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8366179
Note from asker:
Merci Germaine pour ces précisions. @ Victor Santos : que proposez-vous dans ce cas ?
Peer comment(s):

agree Pierre Souris : Vous avez tout à fait raison. Ce n'est pas étonnant que vous ayez gagné 340 points PRO dans la catégorie. La réponse d'aubonmot crée une confusion entre un concept de la finance et un autre concept dans le grande distribution : prix des produits physiques
1 hr
C'est ce que je crois aussi. Merci, Pierre.
agree mchd
9 hrs
Merci, mchd.
neutral Victor Santos : Pour le coup, "rentable" crée aussi un glissement de sens: "cheaper" ne fait pas référence à la rentabilité du titre (la rémunération qu'il offre à son détenteur: +/- value et dividendes) mais à sa valorisation (P/E, P/BV, etc.) plus faible
1 day 10 hrs
valorisation +/- = rentabilité +/-, non? Surtout par rapport à "stock market" et "outperformers" + "cheaper" prend le sens "moins généreux". Willa tient le contexte: on compare des prix de base ou des rendements en vue d'investissements?
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